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polykystose rénale chat : symptôme, traitement et prévention
La polykystose rénale est une maladie héréditaire qui touche de nombreux chats.
Plus fréquentes chez les persans et les races qui lui sont parentés, la PKD menace la vie des félins.
Cette maladie peut toutefois être éradiquée avec la sélection de chats sains.
Explorons ensemble la polykystose rénale chat.
La polykystose rénale ou PKD est une maladie génétique du rein caractérisée par l'apparition de kystes dans les tissus.
Avec le temps, ces kystes se remplissent de liquide et déforment le tissu rénal, empêchant l'organe de fonctionner correctement. Généralement, les deux reins sont atteints.
Finalement, la maladie mène à une insuffisance rénale irréversible et au décès de l’animal.
Le rythme de croissance est très variable, le nombre de kystes dépend d'un chat à l'autre.
Chez les animaux touchés, on peut observer au moins un kyste avant ses 15 mois.
Les signes cliniques apparaissent plus tard et dans un délai variable.
Il n’est pas possible de déterminer en avance l’âge auquel l’animal montrera des symptômes ni l’intensité de l’atteinte.
La gravité de la maladie est influencée par la génétique et les facteurs environnementaux de l'animal.
Les symptômes de la maladie sont ceux d’une insuffisance rénale.
Ils apparaissent progressivement à des âges variés, mais le plus souvent entre 3 et 10 ans
La PKD est génétique. Elle est causée par un gène dominant.
Une seule copie du gène suffit à être malade, ce qui signifie qu'un seul parent malade transmet la maladie. (La transmission de deux copies du gène muté est généralement peu viable).
Même avec peu de symptômes, un chat porteur transmet le gène. Il est donc crucial de ne pas faire reproduire les chats atteints afin de réussir à éliminer la maladie.
Certaines races sont particulièrement concernées par la PKD, les plus touchées sont les persans et les races dont le persan a aidé la création.
Dans certains pays, le taux de persans atteints dépasse les 30%. Il faut donc être particulièrement vigilant à l'adoption de cette race.
En plus du persan, les races les plus touchées sont :
Diagnostic PKD
Dans la majorité des cas, les kystes sont visibles à l’échographie dès 10 mois.
Il existe également un test génétique pour le persan et les races qui lui sont apparentées.
Il est vivement recommandé de tester ces races.
Un diagnostic précoce permet d'adapter le mode de vie des chats et de prolonger leur espérance de vie.
Le test génétique n'indique pas le degré de la maladie.
Il est donc pertinent de croiser les examens avec une imagerie médicale et de mesurer la fonction rénale avec un test biochimique.
Il n'y a pas de traitement spécifique pour la maladie, c'est une pathologie incurable.
Il existe toutefois des traitements et des recommandations pour gérer les symptômes et maintenir le fonctionnement des reins le plus longtemps possible.
Les traitements sont instaurés en fonction de la gravité du cas.
Un cas léger peut uniquement avoir besoin d'une alimentation adaptée tandis que les cas les plus graves auront besoin de traitements médicamenteux.
La seule façon de prévenir la maladie est de s'assurer que les animaux atteints ne se reproduisent pas.
Il est de la responsabilité des éleveurs des races les plus à risque d'être très rigoureux sur la sélection des reproducteurs et sur la réalisation du test génétique et de l’échographie de dépistage qui est le diagnostic le plus fiable.
Un chat sain affiche un résultat N/N pour la PKD1.
Un chat porteur sera noté N/PKD1, il développera la maladie et transmettra la maladie.
Connaître tôt le résultat permet d'adapter l’alimentation de votre compagnon.
Si tous les chats ont besoin d'une alimentation de qualité, il est d'autant plus important de préserver les reins des chats atteints.
Une alimentation de qualité et une bonne hydratation peut prolonger l'espérance de vie de ces animaux.
Pour assurer une hydratation optimale, n'hésitez pas à proposer des aliments humides ou à ajouter une fontaine à eau dans l'environnement de votre félin pour lui assurer une bonne hydratation.
Les répercussions cliniques peuvent être relativement bien tolérées en début d'évolution, mais en s'aggravant, elle engage hélas le pronostic vital.
La longévité des chats porteurs dépend du niveau de l'insuffisance rénale, de l'option de traitement mis en place et de son hygiène de vie.
Un chat peut vivre plusieurs années avec une PKD symptomatique si elle est bien prise en charge.
En moyenne, un chat peut vivre encore trois ans après l’apparition des symptômes.
La longévité est réduite si le chat a d'autres problèmes de santé ou si l'animal est déjà âgé.
Toutefois, si la PKD se manifeste dès les premiers mois de vie, il est probable que la maladie soit d’emblée à un stade avancé et dans ce cas, l'espérance de vie sera assez faible.
La polykystose rénale chez le chat est une maladie qui demande des efforts de la part des éleveurs, des propriétaires et des vétérinaires pour être éradiquée.
Une bonne prévention et une bonne vigilance permettent d'éliminer la maladie.
À défaut, reconnaître les symptômes et prendre en charge rapidement contribue à améliorer la longévité et la condition de vie des félins.
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